Introduction

1 - La composition

2 - L'indifférence laborieuse

3 - Le paysage

4 - Les interprétations

5 - La comparaison avec la tour de Babel

 

1 - La composition

 

La composition s'organise autour d'un réseau de diagonales qui suivent approximativement le tracé du chemin. Il délimite trois zones. La plus sombre, dans le coin gauche, est un rocher stérile. La seconde, qui inclut l'espace où paissent les moutons, est un peu plus claire. Le labeur humain s'y déploie.

 

Enfin, la dernière, qui est à la fois la plus vaste et la plus claire, correspond au paysage et aux activités maritimes. Rien dans la composition ne guide le regard vers Icare, que l'on découvre presque par hasard, et dont on ne voit plus que les jambes.

Les couleurs froides, notamment le vert et le bleu, dominent largement. Le soleil couchant (ou levant) revêt le paysage d'une lumière dorée mais diffuse. Les tons bruns de la voile et des rochers restent très doux. Seules les manches rouges du laboureur tranchent vraiment, attirant le regard.

 

 

 

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