Plan de l'étude détaillée :

Introduction

1 - Le paysage

2 - La représentation de la mort

3 - Les attitudes devant la mort

4 - L'universalité de la mort

5 - Autres détails

 

2 - La représentation de la mort

 

De manière générale, on peut noter l'aspect théâtral de la mise en scène, qui évoque l'Ommergang, une fête des Pays-Bas intégrant un défilé autour de la mort. Ainsi la forteresse à roues derrière le cheval mort peut rappeler le char nommé Hellewagen (char de l'enfer). Un second char serait la carriole chargée de crânes.

 

La mort est présente sous les formes les plus diverses. Les incendies, au loin. Les navires qui coulent, dans la mer.

 

                 

Des pendus et des roués dont les roues se confondent avec les arbres décharnés.

 

Mais la mort s'incarne surtout par des armées de squelettes : on trouve des cavaliers

 

 

des fantassins

 

des rhêteurs

 

 

des bourreaux, des fossoyeurs,

 


des convoyeurs à la mine mélancolique qui transportent une charette pleine de crânes...

 

Le plus emblématique est sûrement le cavalier muni d'une grande faux, qui poursuit la foule sur un cheval lui aussi squelettique, qui évoque les chevaux de l'Apocalypse.

 

Des squelettes en train de jouer de la trompette évoquent également l'Apocalypse.

 

 

On trouve aussi une représentation allégorique de la mort constituée par deux des trois Parques, qui dans la mythologie gréco-romaine, ont la fonction de couper le fil de la vie. On voit en effet deux femmes étendues sur le sol, l'une piétinée par le charriot rempli de crânes. Cette dernière tient des ciseaux, tansdis que sa comparse tient un fuseau.

 

 

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