Plan de l'étude détaillée :

Introduction

1 - Le paysage

2 - La représentation de la mort

3 - Les attitudes devant la mort

4 - L'universalité de la mort

5 - Autres détails

 

 

4 - L'universalité de la mort


 

La mort n'épargne personne. Un roi couvert de pourpre, qui tient encore son sceptre, est tiré par un premier squelette qui exhibe un sablier (indiquant au puissant que son temps est écoulé) tandis qu'un second, vêtu d'une armure, s'empare de ses richesses.

 

                

Un cardinal effondré est soutenu par un autre squelette, qui porte le chapeau rouge de cardinal.

 

L'homme en gris et noir qui est précipité dans l'étang pourrait bien être Calvin : l'église protestante n'est pas épargnée.

 

 

Une courtisane effrayée est enlacée par un autre squelette.

 

Certains tentent d'oublier, comme ces amants qui jouent de la musique sans s'apercevoir qu'ils sont accompagnés au violon par un squelette. On peut noter que Bruegel laisse transparaître ici une conception pessismiste de l'amour : celui-ci est vénal (courtisane ci-dessus, pièces étalées sur la table) et inconstant (la robe bleu de la maîtresse du musicien en est le symbole).

 

Enfin, on peut ajouter que les humains ne sont pas les seuls à mourir. Ainsi voit-on un canard mort sur l'étang gelé, près de la ruine.

 

 

 

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