Introduction

1 - La composition

2 - L'indifférence laborieuse

3 - Le paysage

4 - Les interprétations

5 - La comparaison avec la tour de Babel

 

 

3 - Le paysage

 

Le paysage qui sert de cadre à la scène frappe par sa sérénité, soulignée par l'emploi de couleurs froides. Le vent violent qui gonfle la voile du quatre mâts ne semble pas affecter la côte. Aucun souffle ne semble agiter les arbres, qui constituent, avec les mâts du navire et les montagnes, de puissantes verticales qui stabilisent la composition.

 

Le coucher (ou lever) du soleil, qui marquera la fin (ou le début) d'une dur journée de labeur, renforce le caractère paisible de la scène (on peut d'ailleurs trouver étrange qu'un soleil si bas est fait fondre la cire des ailes du malheureux Icare). La ville cernée par les montagnes, vers laquelle se dirigent sans doute les navires, paraît bien loin.

 

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