Introduction

1 - La composition

2 - Le cadre du massacre

3 - Les soldats et le contexte historico-politique

4 - Les victimes

 

 

2 - Le cadre du massacre

 

 

Le village flamand qui sert de cadre à la scène est composé de maisons simples, assez différentes des belles demeures gothiques qu'on peut observer près de la tour de Babel. Les fenêtres assez hautes et peu nombreuses sont normalement fermées par de lourds volets de bois.

 

 

Mais les portes et les fenêtres ont été enfoncées par les soldats. D'eux d'entre eux sont en train d'accomplir cette besogne sous la conduite d'un cavalier qui désigne de son bâton la porte à forcer (en bas, à droite). D'autres, prenant appui sur des tonneaux, pénètrent dans les maisons par les fenêtres.

 

Le choix de la saison n'est pas anodin. Le ciel qui couvre la scène est sombre. La neige, qu'on imagine épaisse et teintée de sang, semble mieux faire ressortir les détails du massacre tout en en étouffant les sons. L'atmosphère est lourde.

 

Les arbres morts, naturels dans un paysage hivernal, renforcent ici l'impression de désolation. Les cuves enneigées qui gisent au premier plan sur la mare gelée vont dans le même sens. Tout contribue à accroître la terreur et le désespoir.

 

 

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